A propos – Parcours de vie
Afin de mieux me présenter, je vais vous partager le trajet de vie que j’ai vécu pour en arriver à soigner par des méthodes douces, énergétiques.
Proche de la nature dès le plus jeune âge
Si mon grand-père m’a inculqué le rythme des lunes et du soleil, ma grand-mère m’apprenait les plantes qui guérissent. D’ailleurs, avec eux, j’ai appris à connaître, conserver et transformer les principales plantes de notre région, celles qui s’appellent les 30 simples.
Cette vie de nature, de contact avec les légumes de saison, la façon de les planter, l’art de tailler les arbres, m’a donné le goût d’étudier l’être humain dans sa globalité. Respecter au mieux l’expression de ses souffrances physiques et psychologiques.
Nous avons toujours vécu proche de la nature. C’est ce qui a sans doute permis à ma famille de vivre vieux, dans un certain confort.
Etudes, formations et parcours
Après mes études de kinésithérapie et autre spécialités, j’ai travaillé en milieu sportif de haut niveau. Dans le même temps, l’expérience à l’hôpital m’a appris à partager un tant soit peu les souffrances profondes. Celles que peuvent vivre les patients cardiaques, insuffisants respiratoire ainsi que les nombreuses personnes atteintes de maladies digestives.
Curieux de nature, j’ai ensuite suivi la formation d’ostéopathe en 6 ans et obtenir le titre de D.O.
Pendant ces mêmes études, j’ai rencontré Patrick Van Den Heede avec qui j’ai suivi des stages au sein de l’A.I.P.F. C’est la révélation ! J’ai pu apprendre à ressentir et à me connecter aux mouvements subtils des tissus qui nous composent.
Apprécier des cellules en mouvement ou qui se mobilisent plus ou moins. Ceci grâce à l’étude des philosophies, du yoga et autres techniques d’approche subtile de soi-même.
L’approche de l’embryologie
Pendant cette même période de 5 ans, mon parcours m’a emmené vers l’étude de l’embryologie, qui m’a ouvert l’esprit sur la qualité de mobilité de nos cellules.
Marc VUFFRAY, biologiste suisse nous ouvre la voie du quantisme. Une autre dimension de la vie, ses rayonnements et autres connections subtiles avec l’univers.
L’approche de ces sciences a été une révélation pour l’évolution de mon travail sur l’être humain. Bien que des praticiens trouvent parfois l’approche embryologique inutile, j’y ai trouvé personnellement une nourriture explicative pour mieux réaliser ce qu’est un désordre cellulaire et surtout comment une maladie peut se développer.
Le hasard n’existe pas.
En effet, l’étude de la suite des constructions des cellules de notre corps est rythmée. Une vraie danse organisée, structurée dans l’espace temps qui fait de nous ce que nous sommes.
Ce merveilleux moment, où un arc électrique se produit lors de la pénétration de l’ovule fécondé dans l’utérus, avec une force de vie que nous ne pouvons qu’imaginer. Après ce miracle de la vie, les cellules se multiplient en ordre et en rythme pour ensuite former des tisus. Ce sont les mouvements embryologiques.
Si cette structure dans l’espace -temps est modifiée par une émotion ou un choc émotionnel, cette même organisation cellulaire peut manifester des stress que l’on pourra palper et observer sur le corps après la naissance.
L’étude des mouvements pourrait être comparée à un constructeur de voiture qui étudie les différentes phases de construction du moteur, de la structure, de la carrosserie et des roues. Lorsqu’un inconfort survient au sein du moteur, ou à la mauvaise tenue de route de la voiture, la réparation sera d’autant plus aisée à réaliser que les connaissances du mécanicien seront importantes.
Ainsi chez l’homme, relâcher, déplisser,réorganiser des mobilités perdues des différentes parties de notre corps sera d’autant plus simple à traiter que nous pourront comprendre l’origine de la souffrance.
De nouveaux horizons
L’approche quantique de la vie et comprendre la façon dont nos systèmes interagissent et s’harmonisent entre eux me passionne.
Le constat de cette relation privilégiée entre l’esprit, le cœur et le corps ouvre d’autres horizons afin d’aider les patients à mieux vivre la maladie et les souffrances qui les accompagnent. Nous découvrirons la mémoire d’événements inscrits sous forme de tensions et de crispations sur les différentes parties de notre corps.
Aujourd’hui nombre d’études scientifiques démontrent l’importance du ventre, des glandes qui composent notre abdomen. Ce magnifique intestin grêle, deuxième cerveau qui nourrit nos pensées et dynamise nos hormones.
Finalement, ce cycle de recherche et de développement de technique de travail en cabinet se termine par un voyage, à l’autre bout du monde.
Voyage initiatique à l’île de Pâques – RAPA NUI (1993)
Surprise ! En descendant de l’avion un PASCUAN (PITAKI TUCKI HUCKE) m’invite d’emblée au sein de son groupe. En guise de reconnaissance de famille, il m’offre un hameçon en os, signe de l’appartenance à la famille de pêcheurs.
Ainsi, diverses expériences sur l’île m’ont permis d’intégrer la notion d’énergie des ancêtres : le MANA.
Le voyage se termine par le don d’un autre cadeau, un MOAÏ. Reçu des mains d’un chef PASCUAN, il le décrit comme une pierre taillée contenant une partie de l’énergie de l’île.
Le MOAÏ te protégera comme ceux dressés sur l’île protègent notre famille.
Ils m’ont qualifié de guérisseur, initié au « Mana« . Apprendre à gérer cette force guerrière intuitive ne fût pas une mince affaire… !
L’apprentissage de « l’impouvoir » sur la vie conduit à un changement profond de l’image de l’amour de soi, quête éternelle pour l’homme. Comment aider l’autre en s’aidant soi-même ?
Le mouvement systématique
L’étude des mouvements de nos différents systèmes de fonctionnement entre eux méritait une définition: le mouvement philosophique dit « systématique ».
Défini dans la première moitié du 20ème siècle, on considère que tout est en mouvement et donc que rien n’est contrôlable, seulement harmonisable.
Rencontre avec une autre forme de pensée
Mon parcours se poursuit avec la rencontre d’une autre forme de pensée, l’approche de la médecine bouddhiste Tibétaine. Le Lama KARTA m’initie au BARDO TODOL. L’impermanence des éléments et l’intérêt de désinformer notre intellectuel pour mieux se laisser guider par nos intuitions.
Cette étude est une autre façon de voir la vie, la souffrance et la mort. Comment aider les patients à ne pas avoir peur des changements d’états de vie que nous subissons en permanence.
Prendre de la distance entre son vécu et celui des autres n’est pas une mince affaire. Apprendre à changer la valeur donnée à la souffrance est une quête quotidienne. La souffrance est une propriété personnelle émotionnelle. Celle-là même qui nous guide et nous offre des périodes de bonheur et de mal-être.
Notre rôle n’est-il pas d’aider les autres à s’approcher d’une nouvelle justesse de vie par la compréhension de la souffrance ?
La circulation de cette énergie de vie est en mouvement perpétuel en nous et dans l’univers.
Aussi, cette vision de l’homme méritait un voyage particulier.
Voyage au tibet
Traverser les hauts plateaux tibétains pour arriver face au mont sacré du Tibet, le merveilleux Mont KAILASH. La tradition veut que l’on en fasse le tour en éliminant par la pensée et par des objets des morceaux qui appartiennent à notre passé. C’est par conséquent une façon de vivre le présent.
Pour conclure, j’aimerais vous partager deux anecdotes survenues lors de ce voyage.
Pendant ce pèlerinage, un chien sauvage s’est installé devant ma tente. Il m’a accompagné pendant tout ce périple. A la fin du voyage, il est reparti vers son destin. Merci à lui
Une nuit de pleine lune, à 5000 mètres d’altitude, je fus victime d’une importante insomnie. Je décide dès lors de sortir de la tente, m’éloigner du campement et m’asseoir pour méditer. Installé dans une mare d’eau chaude sulfureuse, je ressens de l’eau couler sur ma tête. Le temps de sortir de cette délicieuse sensation, le moine avait disparu…
Cette anecdote, considérée comme un rêve, m’a été confirmée comme réelle par un guide qui a assisté à la scène.
Le retour en Belgique fut difficile. Le voyage a changé à jamais ma façon de soigner, d’aider les souffrances humaines à mieux traverser le temps.